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Randonnée dans les nuages

 

 Des années après mes périples dans les déserts …j’ai découvert la “passion”de la montagne, ne cherchez pas …, à travers le regard, de “ l’homme de ma vie” !. Je n’avais , pas un seul instant , à part, le ski, et mes chute insensées, opter   pour ces marches épuisantes, ces escalades, loin de celles de Fontainebleau avec mes amis .

 

Il suffit qu’il m’envoie un poème sur le charme des  cimes enneigées , pour  que je sois envoûtée à vie.    Il choisit le plus difficile  et m’annonça: “la randonnée autour du Mt blanc”, (pour randonneurs expérimentés  par beau temps )…

                     

Ce fut ,une première  pour moi (50 kg et + de 40 ans) , avec un sac à dos de 12 kg, 30 km, par jour, dans la neige,  et une tente cercueil pour dormir, pas de place dans les refuges en été … L’eau glacée des torrents, et un café sur un réchaud à méta…à l’aube.

    Après une arrivée dans les alpages qui embaumaient, toutes les fleurs rares, les lacs qui reflétaient un ciel pur et les forêts de sapins.

Malgré les premières sentes qui serpentaient, près des torrents, les yeux rivés au sol, pour ne pas trébucher, et malgré ma forme de sportive,  je ne   pouvais  plus  avancer et grimper : les crampes , les pieds, en sang, dans les chaussures neuves, en cuir  , orgueilleuse, je ne disais mot ,et lui, sans un arrêt (10’ toutes les heures pour boire, 30’ toutes les heures, pour le goûter “léger” traditionnel : barres de céréales), marchait , sans un mot , sans une plainte , je voyais sa haute stature, avec un sac de 20 kg, habitué, tel un chasseur Alpin. Etait-ce le même homme qui m’écrivait des lettres enflammées, superbes,et    romantiques ??? .Le poète…

Et pourtant les chemin pédestres nous  permettaient de voir un terroir que j’ignorais, .un

enchantement des yeux .

 Nous dominions le monde, nous deux,  et  cela nous rapprochait ,  des  moments  précieux, inestimables.  La mer de glace , à nos pieds ,      miroitait, je souris au passé…   

                     

• Le soir, c’était un repas copieux, le  sac à dos, plein  de  réserves délicieuses . J’avais droit à des massages, car mes jambes étaient des plaies …et mes épaules , meurtries par les lanières du sac!. Sans doute, un test de performance ? ; j’avoue avoir pensé y rester…le mal des montagnes me guettait. Car lorsque  l’orage éclata,  n’en pouvant plus, la grêle me  frappant le visage , enroulée dans ma cape de pluie, je me mis à chanter en hurlant, la chanson de Brel:”il peut pleuvoir sur les trottoirs ,moi je m’en fiche…j’ai ma mie auprès de moi…”,en me laissant glisser dans la pente de neige, hors sentier, près des  crevasses!!!.  Rien n’a pu m’arrêter, ni ses cris, ni  ses conseils, je n’en pouvais plus. Je pense que la montagne est terrible pour les “amateurs”…gare à ceux qui se croient plus forte qu’elle , comme la mer d’ailleurs …autre récit!…
•   Lors de ce périple ,il me passa une bague au doigt symbole des “poissons”après 10 ans , d’attente, au sommet , entouré de nuages ,un conte de fée, un  moment de rêve tant espéré ,     merveilleux,mais vain.

                                                   

• Un chaud et froid , sans risque, non, une merveilleuse  expérience , de plus !
• Bisous
• Dan-mamynet  .