LIVRE d’OR de DAN
-
Rejoignez les 54 autres abonnés
- Follow Tanière Chaleureuse on WordPress.com
New Playlist stopper:clic 2 barres!
Dan Gazénia
Bienvenue chez Dan, 79 ans,
Ex-aventurière ,encore passionnée, et battante , amoureuse de la vie , de la nature ,des arts ,et des "petits bonheurs ".
"Carpe diem"
Bisous
Dan Gazénia
PS: Je ne suis pas mythomane, et mes voyages et ma vie, ne sont pas des fictions.compteur des visiteurs depuis 5 ans
-
Articles récents
- Mes très chers amis ,bienvenue! 19 Mai 2023
- « Me revoilou »! 19 Mai 2023
- (pas de titre) 1 juillet 2021
- Bonjour à tous! 7 avril 2021
- Etreinte 2 décembre 2020
Stpper le lecteur:Clic sur les deux barres.Merci!
Boucaux Lamy Claudie dans « Me revoilou … colettedc dans « Me revoilou … Vermathio Social Net… dans « Me revoilou … colettedc dans … colettedc dans … Dan Pavlova dans … colettedc dans … Guillemette dans Addiction claudielapicarde dans Addiction Adrienne dans Addiction giselefayet dans Addiction colettedc dans Addiction Olivia Billington dans Evasion Guillemette dans Evasion Dan Gazénia dans Evasion Thèmes
- "évènement du jour !" (156)
- "coup de gueule" (9)
- Atelier (43)
- Ateliers (208)
- BONHEUR (20)
- Danse classique (3)
- Divertissement (3)
- lettres d'amour (16)
- LIVRE D'OR (1)
- Livres (1)
- LIVRES et AUTEURS (1)
- Ma famille (1)
- moments de bonheur (2)
- Musique (13)
- Non classé (45)
- pédagogie (1)
- pensées (88)
- philo ? (3)
- poésie (55)
- réflexions (100)
- révolte (14)
- Passé (5)
- Santé & bien-être (1)
- SOLIDARITE (13)
- souvenirs d'enfance (9)
- Voyages (20)
- "évènement du jour !" (156)
CITATIONS Victor Hugo : « Le plus grand ennui c’est d’exister, sans vivre »
Dictons et citations, mes coups de coeur
Bons mots , dictons, proverbes...Merlin : La fantaisie est un perpétuel printemps . ( Johann Freidrich Von Schiller )
"Jacques Brel" : Entre la culture et le coeur, je choisis le coeur".
Jacques Brel": Il faut aller jusqu'au bout des ses projets même avec toutes les difficultés"
Jacques Brel": Il faut vivre ses rêves,un homme sans rêves est un homme mort". "L'imagination est une source d'énergie qui ne se tarit pas".
L'amour c'est une délicieuse expériencede l'aliénation
Merlin: Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination . ( Marquis De Sade )Merlin: L'art ne transforme pas . Il formule . ( Roy Lichtenstein
Merlin: La folie , c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent . ( Albert Einstein )
Merlin cite Clémenceaubernard : On ne ment jamais tant qu'avant les élections , pendant la guerre et après la chasse . ( Georges Clémenceau
anonyme: "il ne faut jamais dire :"jamais"!
anonyme" : celui qui n'a pas peur,se fait tuer"
Anonyme: "Ce qui est constant dans la vie , c'est le changement !"
Anonyme": Il ne faut pas remettre au lendemain les mots d'amour que l'on pense aujourd hui !"i
Pierre Desproges: " On peut rire de tout , mais pas avec tout le monde..."
T-Bernard : "Ils croient qu'ils sont heureux parce qu'ils sont immobiles !"
Lao Tseu" Si vous croyez savoir, vous ne savez pas!"
A-Guisson : "Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber!"
Epictète : "Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir!"
Emerson : "N'allez pas là ou le chemin peut mener.allez là où il n'ya pas de chemin, et laissez une trace."
Louis Aragon : "Le propre du génie est de fournir des idées aux crétins vingt ans plus tard! "
Pierre Desproges : "Plus cancéreux que moi ,tumeur! "
Anonyme"Epitaphe: Je me regretterai éternellement!"
Marc Vilrouge" : L'interdit donne de la saveur, la censure du talent! "
Jean Cocteau : "Enfin tout s'arrange , sauf la difficulté d'être!"
Georges Courteline : "Passer pour un idiot , aux yeux d'un imbécile, est une volupté de fin gourmet..."
Tomi Ungerer : " Le sommeil est une tentative d'évasion, la mort une évasion réussie..."
Jules Renard : "Si l'argent ne fait pas le bonheur , rendez le!"
Alphonse Allais : "Ne remets pas à demain , ce que tu peux faire après- demain !"
Yvan Audouard : "Mourir pour ses idées ne prouve pas qu'elles soient bonnes ! "
Jacques Sternberg : "Ceux qui ont voulu changer le monde sont morts, Et ceux pour qui rien n'a changé sont morts également! "
Frédéric Dard" : Ah mon dieu!, c'était donc pas assez que les hommes soient mortels !.Pourquoi les avoir faits si cons ?"
Jules Renard : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent"
Aragon : "Le temps d'apprendre à vivre , il est déjà trop tard"
Arthur Rimbaud : "Je , est un autre"
Anonyme : "Ne me secouez pas ainsi , je suis pleine de larmes"
Anonyme : Je suis coupable de vivre depuis toujours
Anonyme : On n'est jamais déçu , quand on s'attend au pire
Paul Emile Victor : L'aventure , c'est voler du temps au présent.
Anonyme : L'écologie est une science de riche !
Guy Bedos : "Mon dieu , délivrez-nous de toutes les religions !!!"
Sacha Guitry : "Le doute est plus important que la croyance
Guy Bedos" : Arrêtez le monde , je veux descendre en marche !"
Anonyme : Le désert , c'est être en vacances de soi-même!
Anonyme : La vieillesse n'est pas contagieuse , simplement mortelle !!!
Jacques Brel :" ça s'oublie en silence , ceux qui ont espéré ... "
Claude Lelouch : Jouissez de la vie , il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez !
Jack London : Il ne suffit pas de vivre , il faut exister !
Eddy Nisel : la neutralité profite toujours aux bourreaux jamais aux martyres !
André Gide :" Famille , je vous hais ! "
André gide : Un ami c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même...
Anonyme : La liberté c'est ce que permet la longueur de la chaîne!
Robert Sabatier : Ne laissez jamais le temps il en profite
Le bonheur est-il possible en dehors de la danse(Bosso)
"La mort de l'autre m'affecte plus que la mienne" Brel à BrassensBienvenue
Boucaux Lamy Claudie dans « Me revoilou … Citations nouvelles, au gré du temps qui passe!
"Je vous dis que le bonheur existe "Aragon
"Si le cœur savait pleurer, il s'arrêterait aussitôt de battre"
"N'être jamais venu au monde est le plus grand bienfait" ?
"On a deux vies, la première commence, quand on comprend qu'on n'en qu'a que deux." Confucius
""Ecrire comme on tend la main..." ?
"Il n'y a pas de blessure qui se cicatrise, mais il faut vivre avec, en sachant ne pas les ré-ouvrir!".
"Parce que c'était lui, parce que c'était moi!". Montaigne
"Parfois on se cramponne, on essaye de résister aux changements. Les choses ne vont pas rester comme elles sont. A un moment, il faut lâcher prise et avancer...". ?
"Pour pouvoir avancer il faut oublier le passé" ?
"Une âme triste tue plus qu'un germe!" ?
"Montrez-moi votre jardin, je vous dirai qui vous êtes" ?
"Le bien que vous pouvez faire à quelqu'un ce n'est pas de partager vos richesses, c'est de lui révéler les siennes ?"
"J'ai aimé jusqu'à la folie, mais ce que certains appellent la folie, pour moi "c'est aimer"! (Françoise Sagan)
"Partir, c'est vivre!"Proverbes familiaux
"Bons mots de famille" "Ma mère et ma grand-mère disaient ..."
Proverbes et mots d'antan... A VOUS, mettez-moi des mots de vos grands-parents Des proverbes de Province , de pays étrangers , et de famille ...Merci mamynet
Mémé via Alain "Où est maman?:"pendue au bout de mon nez avec une ficelle ????"
Mémé via Alain le cousin "Quand je te dirai "pot de chambre", tu sortiras de dessous le lit"
Maman d'agnès "Donne-moi ton anse ,ma cruche!" Maman d'Agnès mon amie "passe ton aile sous mes abattis et marchons comme deux volailles"
Inconnu: "l'homme sage est celui qui connaît ses limites..."
Mam "Il vaut mieux en rire qu'en pleurer"
Mam "C'est la fin des haricots !"= c'est le désastre.
De mam "Quand je serai morte , on ne dira pas de moi:"elle a bien récuré ses casseroles, mais ,elle a bien vécu"
Inconnu "In vino , veritas"
Pascal "l'imagination est la folle du logis"
Mémé "avoir un poil dans la main"=être paresseux.
"Mam" "Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué !"=s'engager trop vite .
Mam "Avoir les yeux plus grands que le ventre=trop manger et en vouloir trop...
" Mam "pratiquer la politique de l'autruche"=se cacher les évènements de la vie qui dérangent, lâchement.
Mémé "Je m'en bats le coquillard!!!"=je m'en fiche
Mam "Jamais deux sans toi!"
Inconnu "Passer l'arme à gauche = mourir"
Mam "manger les pissenlits par la racine, ou sucrer les fraises =mourir ???"
Inconnu "Un bon tien , vaut mieux que deux ,tu l'auras...
" Mam "le mieux est l'ennemi du bien"
Mam "Ne remets jamais à demain ce que tu peux faire aujourd'hui"
Inconnu "la parole est d'argent , mais le silence est d'or !"
Mémé "une noix c'est de l'or , deux de l'argent trois ...du plomb !!!"
Inconnu "Il ne faut pas réveiller un chat qui dort
" Inconnu "Il n'y a pas de fumée sans feu" Inconnu "
Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas"
Mam "Je m'en bats les flancs avec une queue de sardine"??????Signification "je m'en fiche"
Facebook
http://support.files.wordpress.com/2009/05/copypaste.jpg?w=688ARCHIVES
- Mai 2023 (2)
- juillet 2021 (1)
- avril 2021 (1)
- décembre 2020 (2)
- octobre 2020 (1)
- septembre 2020 (2)
- août 2020 (2)
- juin 2020 (2)
- avril 2020 (1)
- mars 2020 (2)
- février 2020 (2)
- janvier 2020 (5)
- décembre 2019 (5)
- novembre 2019 (6)
- octobre 2019 (7)
- septembre 2019 (6)
- août 2019 (1)
- Mai 2019 (2)
- avril 2019 (2)
- mars 2019 (3)
- février 2019 (3)
- janvier 2019 (1)
- décembre 2018 (1)
- novembre 2018 (1)
- juillet 2018 (2)
- juin 2018 (1)
- Mai 2018 (3)
- avril 2018 (3)
- mars 2018 (4)
- février 2018 (1)
- janvier 2018 (1)
- décembre 2017 (2)
- septembre 2017 (3)
- juillet 2017 (1)
- avril 2017 (2)
- mars 2017 (2)
- février 2017 (3)
- janvier 2017 (1)
- décembre 2016 (2)
- novembre 2016 (2)
- octobre 2016 (4)
- septembre 2016 (5)
- août 2016 (3)
- juillet 2016 (2)
- juin 2016 (3)
- Mai 2016 (7)
- avril 2016 (2)
- novembre 2015 (2)
- octobre 2015 (1)
- septembre 2015 (4)
- juin 2015 (2)
- Mai 2015 (7)
- avril 2015 (9)
- mars 2015 (2)
- janvier 2015 (1)
- décembre 2014 (3)
- novembre 2014 (2)
- octobre 2014 (2)
- août 2014 (3)
- juillet 2014 (4)
- Mai 2014 (9)
- avril 2014 (10)
- mars 2014 (10)
- février 2014 (10)
- janvier 2014 (6)
- décembre 2013 (4)
- novembre 2013 (11)
- octobre 2013 (11)
- septembre 2013 (7)
- août 2013 (4)
- juillet 2013 (2)
- juin 2013 (4)
- Mai 2013 (5)
- avril 2013 (3)
- mars 2013 (5)
- février 2013 (1)
- janvier 2013 (1)
- décembre 2012 (2)
- novembre 2012 (3)
- octobre 2012 (7)
- septembre 2012 (8)
- août 2012 (5)
- juin 2012 (2)
- Mai 2012 (6)
- avril 2012 (11)
- mars 2012 (10)
- février 2012 (9)
- janvier 2012 (11)
- décembre 2011 (12)
- novembre 2011 (7)
- octobre 2011 (2)
- septembre 2011 (3)
- août 2011 (1)
- juillet 2011 (1)
- juin 2011 (1)
- Mai 2011 (4)
- avril 2011 (4)
- mars 2011 (6)
- février 2011 (5)
- janvier 2011 (4)
- décembre 2010 (1)
- novembre 2010 (3)
- octobre 2010 (9)
- septembre 2010 (9)
- août 2010 (4)
- juillet 2010 (1)
- juin 2010 (7)
- Mai 2010 (2)
- avril 2010 (6)
- mars 2010 (13)
- février 2010 (9)
- janvier 2010 (2)
- décembre 2009 (1)
- novembre 2009 (4)
- octobre 2009 (3)
- septembre 2009 (2)
- août 2009 (5)
- juillet 2009 (3)
- juin 2009 (2)
- avril 2009 (3)
- mars 2009 (9)
- février 2009 (6)
- janvier 2009 (4)
- décembre 2008 (15)
- novembre 2008 (16)
- octobre 2008 (6)
- septembre 2008 (5)
- août 2008 (13)
- juillet 2008 (4)
- juin 2008 (15)
- Mai 2008 (8)
- avril 2008 (10)
- mars 2008 (11)
- février 2008 (7)
- janvier 2008 (12)
- décembre 2007 (11)
- novembre 2007 (8)
- octobre 2007 (3)
- septembre 2007 (2)
- août 2007 (8)
- juillet 2007 (6)
- juin 2007 (10)
- Mai 2007 (7)
- avril 2007 (6)
- mars 2007 (4)
- février 2007 (5)
- janvier 2007 (5)
- décembre 2006 (9)
- novembre 2006 (14)
- octobre 2006 (22)
- septembre 2006 (17)
- août 2006 (13)
- juillet 2006 (9)
- juin 2006 (21)
Tanière Chaleureuse
résultats
Statistiques du blog
- 21 397 visites
Archives de Catégorie: poésie
MA MAIN
“Ma main”,
“Poème” écrit par un être très cher, il y a 50 ans .Il avait 36 ans Dix ans d’échange épistolaire.Thème proposé par Ghislaine…
Cette main, ce soir là ,il me l’offrit,et je l’ai encore
La main c’est ce qui caresse. C’est aussi ce qui guide, ce qui rassure,.ce qui montre le chemin. C’est aussi ce qui entraine et qui réchauffe.
C’est aussi ce qui défend, ce qui écarte l’obstacle, ce qui frappe l’ennemi.
C’est , à la fois la force et la douceur.
Je voudrais que mes mains soient cela pour toi. Toi, tes mains sont fines et nerveuses, elles sont passionnées et tendres.
Il y a une chose qui m’étonne, nous nous écrivons tous les jours, et tous les jours, sous des formes différentes . Comme si nous vivions une infinité d’expressions possibles de notre amour, comme si nous le réinventions.
Je suis heureux, heureux de t’aimer, heureux que tu m’aimes, heureux d’exister pour toi.
Je n’imaginais pas qu’un jour une femme comme toi passerait dans mon paysage, Je n’y croyais plus. Je suis absolu, fou, entier, idéaliste.
Je t’aime , et c’est mon mot d’excuse.
PH
Publié dans poésie
Le Grand Jacques Brel
Les désespérés
Se tiennent par la main et marchent en silence Dans ces villes éteintes que le crachin balance Ne sonnent que leurs pas pas à pas fredonnés Ils marchent en silence les désespérés
Ils ont brûlé leurs ailes ils ont perdu leurs branches Tellement naufragés que la mort paraît blanche Ils reviennent d’amour ils se sont réveillés Ils marchent en silence les désespérés
Et je sais leur chemin pour l’avoir cheminé Déjà plus de cent fois cent fois plus qu’à moitié Moins vieux ou meurtris ils vont le terminer Ils marchent en silence les désespérés
Et en dessous du pont l’eau est douce et profonde Voici la bonne hôtesse voici la fin du monde Ils pleurent leurs prénoms comme de jeunes mariés Et fondent en silence les désespérés
Que se lève celui qui leurs lance la pierre Il ne sait de l’amour que le verbe s’aimer Sur le pont n’est plus rien qu’une brume légère Ca s’oublie en silence ceux qui ont espéré.
Bises
Dan
Publié dans poésie
Ma main
« TOI,
Je veux que chacune de nos rencontres t’apporte encore plus de joie, de plaisir, de force.
Mon symbole est une main.
La main c’est ce qui caresse.
C’est aussi ce qui guide, ce qui rassure.
Ce qui montre le chemin.C’est aussi ce qui entraîne et qui réchauffe.
C’est aussi ce qui défend, ce qui écarte l’obstacle, ce qui frappe l’ennemi.
C’est, à la fois, la force et la douceur.
Je voudrais que mes mains soient cela pour toi.
Toi, tes mains sont fines et nerveuses, elles te reflètent parfaitement.Elles sont passionnées et tendres.
Il y a une chose qui m’étonne, nous nous écrivons tous les jours, et tous les jours nous écrivons de nouvelles choses.Mais chaque fois sous une forme différente, comme si nous vivions une infinité d’expressions possibles de notre amour, comme si nous le réinventions.
Je suis heureux.
Heureux de t’aimer.
Heureux que tu m’aimes, heureux d’exister pour toi.
Je n’imaginais pas qu’un jour une femme comme toi passerait dans mon paysage.je n’y croyais plus, je suis absolu, fou, entier, idéaliste.
Je t’aime et c’est mon mot d’excuse.
PH (1977)
PS: Comment oublier ces souvenirs, dites-le-moi?
Publié dans poésie
Le jardinier d’Amour–Rabindranath Tagore
Rabindranath Tagore
1861 (Calcutta)-1941
LXVII -Jardinier d’Amour(1913)
Malgré le soir qui s’avance à pas lents et qui fait taire toutes les chansons;
Malgré le départ de tes compagnes et ta fatigue; Malgré la peur qui court dans les ténèbres; malgré le ciel voilé;
Oiseaux, ô mon oiseau, écoute-moi; ne ferme pas tes ailes.
L’obscurité qui t’environne n’est pas celle des feuilles de la forêt; c’est la mer qui se gonfle comme un immense serpent noir.
Les fleurs du jasmin ne dansent plus devant toi; c’est l’écume des voiles qui étincelle.
Ah! où est la rive verte et ensoleillée?, où est l’Oiseau, ô mon oiseau écoute-moi; ne ferme pas tes ailes.
La nuit solitaire s’étend sur le sentier; l’aurore sommeille derrière les collines pleines d’ombre; les étoiles muettes comptent les heures; la lune pâlie baigne dans nuit profonde .
Oiseau, ô mon oiseau, écoute-moi, ne ferme pas tes ailes.
Pour toi il n’y a ni d’espoir, ni crainte; il n’y a pas de paroles, pas de murmures, pas de cris. Il n’y a ni abri, ni lit de repos…
Oiseau, ô mon oiseau, écoute-moi : ne ferme pas tes ailes.
Publié dans poésie
Rabindranath Tagore “le jardinier d’amour”1861
Le jardinier d’Amour
Vous m’avez quitté et vous avez continué votre route.
Je croyais que je pleurerais sur vous et que j’enchâsserais dans mon cœur votre image tissée en une chanson d’or pur.
Mais hélas, triste fortune, le temps est court.
La jeunesse pâlit d’année en année. Les jours du printemps sont fugitifs. Un rien fait mourir les frêles fleurs, et le sage me dit que la vie n’est qu’une goutte de rosée posée sur la feuille du lotus.
Dois-je oublier tout ceci pour chercher celle qui s’est détournée de moi?. Ce serait folie, car le temps est court.
Venez nuits pluvieuses aux pieds mouillés, souriez, mon automne d’or; venez avril nonchalant, qui répandez vos baisers au loin.
Venez tous !.
Mes amours vous savez que nous sommes mortels. Est-il sage de briser son cœur pour celle qui emporte le sien?. Non, car le temps est court.
Il est doux d’être assis dans un coin solitaire, de rêver et d’écrire en vers que vous êtes toute ma vie. Il est héroïque de chérir sa propre douleur et d’être décidé ne pas s’en consoler.
Mais un frais visage guette à ma porte et lève les yeux sur moi.
Je ne peux qu’essuyer mes larmes et changer l’accord de mon chant.
Car le temps est court.
Je vous fais partager les poèmes de Tagore (prix Nobel 1913) ; Michelet le désignait comme” ayant le génie poétique de posséder les deux sexes de l’imaginaire…”.J’adore!.
Bisous
Dan-mamynet
Publié dans poésie
Rabindranath Tagore:le jardinier d’Amour
Il murmura : mon amour lève les yeux
je le grondai jet lui dis :Va ! mais il ne bougea pas.
Il resta devant moi et garda mes deux mains dans les siennes.
Je dis : laisse-moi !.Mais il ne s’en alla pas.
Il approcha son visage près du mien
je le regardai et lui dis : quelle honte !.
Mais il ne fit pas un mouvement ,
je tremblai et je dis:Tu oses trop ! .
Mais il n’eut pas honte .
Il mit une fleur dans mes cheveux . je dis : C’est inutile ! .Mais il ne se troubla pas.
Il prit la guirlande de mon cou et s’en alla.
je pleure et je demande à mon coeur : pourquoi ne revient-il pas !.
Dan dite Mamynet
Publié dans Non classé, poésie
Rabindranath Tagore
Bonjour vous ,
le jardinier d’Amour
Rose de ma mère au parfum envoûtant …
Quand rapidement elle passa près de moi,
le bout de sa robe me frôla.
Comme d’une île inconnue vint de son coeur
une soudaine et chaude brise de printemps.
Un souffle fugitif me caressa, et s’évanouit,
tel s’envole au vent le pétale arraché à la fleur.
Il tomba sur mon coeur comme un soupir
de son coeur et un murmure de son âme.
Azaléa Japonica
Bisous
Mamynet
Publié dans poésie
Rabindranath Tagore
Je ne puis retrouver le repos.
J’ai soif d’infini.
Mon âme languissante aspire aux inconnus
lointains.
Grand Au-Delà ô le poignant appel de ta flûte!
J’oublie, j’ oublie toujours que je n’ai pas d’ailes pour voler, que je suis éternellement attaché à la terre.
Mon âme est ardente et le sommeil me fuit; je suis un étranger dans un pays étrange!
Tu murmures à mon oreille un espoir impossible.
Mon coeur connaît ta voix comme si c’était la sienne.
Grand inconnu, ô le poignant appel de ta flûte!
J’oublie , j’oublie, toujours que je ne sais pas le chemin, que je n’ai pas le cheval ailé.
Je ne puis trouver la quiétude; je suis étranger à mon propre coeur.
Dans la brume ensoleillée des heures langoureuses.Quelle immense vision de Toi apparaît sur le bleu du ciel!
Grand Inconnaissable ,ô le poignant appel de ta flûte!
J’oublie , j’ oublie toujours que partout les grilles sont fermées dans la maison où je demeure , solitaire !.
Mamynet
Publié dans poésie
Rabindranath Tagore
« Le jardinier d’Amour » ,1913-
Paix mon coeur, que l’heure de la séparation soit douce.
Que ce ne soit pas une mort , mais un accomplissement.
Vivons du souvenir de notre amour et que notre douleur se change en chansons.
Que l’envolement dans le ciel finisse par le repliement des ailes sur le nid.
Que la dernière étreinte de nos mains soit aussi douce que la fleur de la nuit.
Attarde-toi , belle fin de notre amour, et dis-nous dans le silence
tes dernières paroles.
Je m’incline et j’élève ma lampe pour éclairer ta route .
Mamynet
Publié dans poésie
« Qu’en avez-vous fait? »
Publié dans poésie
Les séparés .Vidéo de Julien Clerc
Publié dans poésie
Marceline Desbordes-Valmore
Bonjour vous;,
Musique de Julien Clerc sur un poème de Marceline Desbordes -Valmore( 1830 ).
Les Séparés
N’écris pas!. Je suis triste et je voudrais m’éteindre
Les beaux étés, sans toi, c’est l’amour sans flambeau
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre.
Et frapper à mon cœur , c’est frapper au tombeau.
N’écris pas!
N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu’à dieu, qu’à toi si je t’aimais
au fond de ton silence écouter que tu m’aimes
c’est entendre le ciel sans y monter jamais.
N’écris pas!
N’écris pas ,.Je le crains , j’ai peur de ma mémoire.
elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent
Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N’écris pas!.
N’écris pas ces deux mots que je n’ose plus lire
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur
Que je les vois briller à travers ton sourire;
Il semble qu’un baiser les emprunt sur mon cœur
N’écris pas…..
Bisous
Mamynetdernière neige de février?
Publié dans poésie
la chanson des vieux amants -Jacques Brel
Publié dans poésie
La complainte de RUTEBEUF 1225-1285?
La complainte (fragments)
Les maux ne savent seuls venir:
Tout ce qui m’était à venir
est advenu.
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés?
Je crois qu’ils sont trop clair semés:
Ils ne furent pas si bien fumés,
Si m’ont failli.
Ces amis là m’ont bien trahis
Car ,tant que Dieu m’a assailli
En maint côté,
N’en vis un seul en mon logis:
Le vent ,je crois les m’a ôtés,
L’amour est morte:
Ce sont amis que vent emporte,
Et il ventait devant ma porte:
Les emporta.
Mamynet(du vécu!)
Bisous
Publié dans poésie
BARBARA:Je ne sais pas dire… »
Je ne sais pas dire je t’aimeJe ne sais ,je ne sais pas,Je ne peux pas dire je t’aime,Je ne peux pas ,je ne peux pas,je l’ai dit tant de fois pour rire,On ne rit pas de ces mots là,Aujourd’hui que je veux le direje n’ose pas ,je n’ose pas,Alors j’ai fait cette musique,qui mieux que moi te le dira.Pour une larme ,pour un sourire,Qui pourrait venir de toi,je ferais le mieux et le pire,Pourtant,le jour, et la nuit mêmeQuand j’ai le mal d’amour pour toi,Là, simplement dire je t’aime,Je n’ose pas, je n’ose pas,Qui mieux que moi te le dira.Je sais ta bouche, sur ma bouche ,je sais tes yeux,ton rire, ta voix,je sais le feu quand tu me touches,Et je sais le bruit de ton pas ,Je saurais sur moi, dévêtueEntre mille , quelle est ta main nue,Mais simplement dire je t’aimeJe ne sais pas ,je ne sais pas.C’est trop bête je vais le dire,C’est rien ces deux petits mots là,Mais j’ai peur de te voir sourire,Surtout ne me regarde pas,Tiens, au piano, je vais le dire,Ecoute -moi, regarde-moi,…Je ne peux pas…Je ne sais pas…je n’ose pasJe t’aime, je t’aime ,je t’aime…Paroles et musique de Barbara
Publié dans poésie
« PIERRE »-Barbara-
« PIERRE… »
Il pleut
Il pleut
Sur les jardins alanguis
Sur les roses de la nuit
Il pleut des larmes de pluie
Il pleut
Et j’entends le clapotis
Du bassin qui se remplit
Oh mon dieu que c’est joli
La pluie…
Dès que Pierre rentrera
Tiens, il faut que je lui dise
Que le toit de la remise
A fui.
Il faut qu’il rentre du bois
car il commence à faire froid
Ici…
Oh Pierre…
Mon Pierre.
Sur la campagne endormie
le silence et puis un cri,
C’est rien, un oiseau de nuit
Qui fuit.
Que c’est beau cette pénombre
le ciel, le feu et l’ombre
qui se glisse jusqu’à moi
Sans bruit…
Une odeur de foin coupé
monte de la terre mouillée
Une auto descend l’allée,
C’est lui…
Oh Pierre !
Oh Pierre…
Paroles et musique de barbara
Publié dans poésie
« Lettre d’amour »+Hommage à l’amour…
En relisant les" carnets d’amour" , quand la nostalgie du passé s’enroule , et me serre le coeur , il faut que j’ exorcise cette passion ,toujours présente , car le temps ne peut intervenir pour adoucir les blessures , elle est éternelle….Je me sens "jeune ", et mes sentiments sont intacts , comment oublier cette parfaite communion de coeur , de corps et d’esprit ?Je la souhaite à tous , nous sommes faits pour jouir du bonheur le plus subtil , et le plus profond .Nous sommes destinés à la volupté de chaque instant , et aux échanges de qualité ; pas à des histoires bassement terre à terre , dont on nous parle à longueur de feuilletons, de livres , de films , pour nous faire oublier que nous passons à côté d’un essentiel rare et précieux.Il faut le vouloir ,l’attendre , le choisir , l’approcher à pas de velours , doucement , le "sentir" , le capturer avec tendresse.Vous êtes responsables de vos amours , vous avez ceux que vous méritez …trop de précipitation , de faux choix d’ êtres , des malentendus , souvent basés sur le sexe… qui n’est qu’une" pointe d’épices" ajoutée à un plat de roi .J’ai vécu , et bien vécu , et j’ai de l’expérience ,mais je suis une perfectionniste …et je ne me suis ,jamais , contentée , d’un " un peu près ", non , je veux "tout "ou rien .On m’a demandé de me remarier , de vivre des amours -tendresse , des amitiés -amoureuses , des vies à deux pour éviter la solitude etc…on m’a aimée ,moi pas ,réellement.
PH, tu m avais dit :"nous vieillirons ensemble ". je t’attends ,toujours comme il y a 34 ans …mais je sais que je t’ai demandé de me faire le serment de ne plus revenir dans ma vie ,et je sais que tu es un homme d’honneur …il n’y aura plus jamais de roses rouges suspendues dans le lierre …au bout du jardin .
Me voici rue "x" ,je t’attends pour te voir quelques instants seulement.Mais quelques minutes avec toi, je ne veux pas les rater.C’est plus important que tout. Je suis heureux," D " , le spectacle de ton frère était beau et riche puis nous avons partagé une nuit d’amitié avec lui et sa femme, et enfin avons nous su nous retrouver , toi et moi, pour un merveilleux échange d’amour dont nous ne nous lasserons pas.Les gens passent dans la rue et me semblent totalement étrangers Je n’imagine pas qu’ils puissent comprendre ce que je ressens.J’ai la sensation de toucher à quelque chose d’essentiel.,d’atteindre une sorte de perfection avec toi.C’est complet, comprends-le !.Je sais ce que tu ressens aussi.Et c’est cela qui me fait dire que c’est une sorte de perfection.Parce que non seulement nous partageons notre amour, mais aussi la conscience d’être en harmonie réelle.
Nous sommes dans un creuset, où nous nous purifions et forgerons notre unité.
Tu vas arriver,sans doute, d’un instant à l’autre…Je t’aime "D " ,c’est délicieux de te l’écrire, et encore plus de te le dire.Et c’est extraordinaire de le ressentir.Tu m’aimes et c’est pour moi une source de chaleur, de bonheur, que je n’imaginais pas auparavant.
Je l’espérais.Tu sais ," D" , je suis un nouvel homme et je sens que tu es une nouvelle femme.
Ma femme..A ce soir
Publié dans poésie
Rabindranah tagore
O monde j’ai cueilli ta fleur !
Je l’ai pressée contre mon coeur et son épine m’a piqué.
Au sombre déclin du jour la fleur s’est fanée, mais la douleur a persisté .
O monde , bien des fleurs te reviendront parfumées et glorieuses.
Mais l’heure de cueillir des fleurs est passée pour moi et dans la nuit sombre, je n’ai plus ma rose ;sa
douleur seule persiste.
Via mamynet
Bisous
Publié dans poésie
poème dédié par « M-Christine « sur le chat
Publié dans poésie
« Marceline Desbordes Valmore »
Vous aviez mon coeur,moi j’avais le vôtre:Un coeur pour un coeur,bonheur pour bonheur !Le vôtre est rendu,le mien est perdu !Je n’en ai plus d’autre;le vôtre est rendu, le mien est perdu !! La feuille et la fleur et le fruit lui-même,la feuille et la fleur,l’encens, la couleur,
Qu’en avez-vous fait mon maître suprême ,de ce doux bienfait,Comme un pauvre enfant quitté par sa mère,Comme un pauvre enfant que rien ne défend,Vous me laissez là,dans ma vie amère.Vous me .Laissez.
Et Dieu voit cela !
Savez -vous qu’un jour l’homme est seul au monde Savez -vous qu’un jour, il revoit l’amour ? Vous appellerez,sans qu’on vous réponde,
Vous appellerez,Et vous songerez !…
Vous viendrez rêvant sonner à ma porte,ami comme avant,Vous viendrez rêvant, et l’on vous dira. « Personne !…elle est morte ! On vous le dira , mais qui vous plaindra ?
Marceline Desbordes valmore (1786-1859 )
Mamynet A toi « PH ».,20:18 | Ajouter un commentaire | Lire les commentaires
Publié dans poésie
« CHARLES BAUDELAIRE »
Charles Baudelaire 1821-1867Dans ma cervelle se promène,Ainsi qu’en son appartement,Un beau chat, fort , doux, et charmant.Quand il miaule , on l’entend à peine,Tant son timbre est tendre et discret;Mais que sa voix s’apaise ou gronde,Elle est toujours riche et profonde,C’est là son charme et son secret.Cette voix qui , qui perle et qui filtreDans mon fond le plus ténébreux,Me remplit comme un vers nombreuxEt me réjouit comme un philtre.Elle endort les plus cruels mauxEt contient toutes les extases;Pour dire les plus longues phrases,Elle n’a pas besoin de mot.Non, il n’est pas d’archet qui mordeSur mon coeur, parfait instrument,Et fasse plus royalementChanter sa plus vibrante corde.Chat séraphique, chat étrange,En qui tout est, comme en un ange,Aussi subtil qu’harmonieux !2De sa fourrure blonde et bruneSort un parfum si doux qu’un soirJ’en fus embaumé, pour l’avoirCaressée , une fois, rien qu’une.C’est l’esprit familier du lieu;IL juge , il préside, il inspireToutes choses dans son empire;Peut-être est-il fée , est-il Dieu ?Quand mes yeux vers ce chat que j’aimeTirés comme par un aimant,Se retournent docilementEt que je regarde en moi-même,Le lieu de ses prunelles pâles,Clairs fanaux, vivantes opales,Qui me contemplent fixement.(Les fleurs du mal, Spleen et Idéal)BaudelaireVia :Mamynet
Publié dans poésie
Rabindranah Tagore (poète)
Publié dans poésie
POEME
8 juin« complainte de Rutebeuf »
(1230-1285)
Publié dans poésie
« Poème de Léo Ferré »
Ici, ailleurs ou autre part,
Il se peut que tu t’en souviennes.
Sans se connaître on s’est aimés,
Et même si ce n’est pas vrai,
Il faut croire à l’histoire ancienne.
Je t’ai donné ce que j’avais
De quoi chanter, de quoi rêver.
Et tu croyais en ma bohème,
Mais si tu pensais à vingt ans
Qu’on peut vivre de l’air du temps,
Ton point de vue n’est plus le même.
Cette fameuse fin du mois
Qui depuis qu’on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirées sans cinéma,
Et mon succès qui ne vient pas,
Et notre pitance incertaine.
Tu vois je n’ai rien oublié
Dans ce bilan triste à pleurer
Qui constate notre faillite.
" Il te reste encore de beaux jours
Profites-en mon pauvre amour,
Les belles années passent vite."
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c’est triste
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d’artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un étranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une afficheTe parlera de mes succès,Mais un peu triste toi qui sais
" Tu lui diras que je m’en fiche…"
Publié dans poésie
Poéme de Marceline Desbordes Valmore
Publié dans poésie
Jacques BREL
Publié dans poésie
POème
Publié dans poésie
Amitié
MamynetQue sont mes amis devenus,que j’avais si près tenus,Et tant aimés.Ils ont été trop clairsemés,je crois le vent les a ôtésL’amour est morte.Ce sont amis que vent me porte et il ventait devant ma porteLes emportaAvec le temps qu’arbre défeuille,quand il ne reste en branche feuille qui n’aille à terre.Avec pauvreté qui m’atterre,qui de partout me fait la guerre. Au temps d’hiver ne convient pas que vous raconte comment je me suis mis à honte, en quelle manièreQue sont mes amis devenus que j’avais si près tenuset tant aimés.Ils ont été trop clairsemés, je crois le vent les a ôtesL’amour est morteLe mal ne sait pas seul venir ,tout ce qui m’était à venir.M’est advenuPauvres sens et pauvre mémoire,m’a Dieu donné,le roi de gloireEt pauvre renteEt droit au cul quand bise vente ;le vent me vient, le vent m’éventeL’Amour est mortece sont amis que vent emporte et il ventait devant ma porte !Les emporta….via MamynetBisous
Publié dans poésie
La chanson des vieux amants -J.Brel
Publié dans poésie
poème
Rabindranath Tagore (le jardinier d’amour )
O monde j’ai cueilli ta fleur !
Je l’ai pressée contre mon coeur et son épine m’a piqué.
Au sombre déclin du jour la fleur s’est fanée, mais la douleur a persisté .
O monde , bien des fleurs te reviendront parfumées et glorieuses.
Mais l’heure de cueillir des fleurs est passée pour moi et dans la nuit sombre, je n’ai plus ma rose ;sa
douleur seule persiste.
Via mamynet
Bisous
Publié dans poésie
poème de Marceline Desbordes-Valmore
Les roses de Saadi (M.Desbordes-valmore 1830)
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses;
mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
que les nœuds ne peuvent pas contenir
Publié dans poésie
Paul Eluard
PAUL ELUARD ( 1895-1952 )Couvre feuQue voulez -vous la porte était gardéeQue voulez -vous nous étions enfermésQue voulez -vous la rue était barréeQue voulez-vous la ville était matéeQue voulez-vous elle était affaméeQue voulez -vous nous étions désarmésQue voulez-vous la nuit était tombéeQue voulez-vous nous nous sommes aimés.(Poésie et vérité )
Publié dans poésie
Julien Clerc -Marceline Desbordes Valmore
Bonjour vousLes séparésmusique Julien Clerc sur un poème de marceline Desbordes Valmore( 1830 )N’écris pas!. Je suis triste et je voudrais m’éteindreLes beaux étés, sans toi, c’est l’amour sans flambeauJ’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre.Et frapper à mon coeur , c’est frapper au tombeau.N’écris pas!.N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmesNe demande qu’à dieu, qu’à toi si je t’aimaisau fond de ton silence écouter que tu m’aimesc’est entendre le ciel sans y monter jamais.N’écris pas ,.Je le crains , j’ai peur de ma mémoire.elle a gardé ta voix qui m’appelle souventNe montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.Une chère écriture est un portrait vivant.N’écris pas ces deux mots que je n’ose plus lireIl semble que ta voix les répand sur mon coeurQue je les vois briller à travers ton sourire;Il semble qu’un baiser les emprunt sur mon coeurN’écris pas…..Si vous voulez écouter le 2ème couplet , acheter vite le disque: "JULIEN"BisousMamynet
Publié dans poésie
« le dormeur du val »
ARTHUR RIMBAUD 1854.1891 Le dormeur du val (poésies )C’est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes des haillonsd’argent, où le soleil luit;c’est un petit val qui mousse des rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte tête nue et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, dort;Il est étendu dans l’herbe, sous la nue, pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort.Souriant comme sourirait un enfant malade,il fait un somme.Nature, berce -le chaudement : il a froid!Les parfums ne font pas frissonner sa narine.Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, tranquille.Il a deux trous rouges au côté droitvia mamynet
Publié dans poésie
poème
–
O Monde, j’ai cueilli ta fleur
Je l’ai pressée contre mon coeur et son épine m’a piqué.mais la douleur a persisté.O Monde, bien des fleurs te reviendront parfumées et glorieuses.Mais l’heure de cueillir des fleurs est passée pour moi et dans la nuit sombre, je n’ai plus ma rose ;sa douleur persiste.
Publié dans poésie
BREL
LA CHANSON DES VIEUX AMANTS (J.BREL ) Bonjour,vousBien sûr nous eûmes des oragesVingt ans d’amour , c’est l’ amour folMille fois tu pris ton bagageMille fois je pris mon envolEt chaque meuble se souvientDans cette chambre sans berceauDes éclats des vieilles tempêtesPlus rien ne ressemblait à rienTu avais perdu le goût de l’eauEt moi, celui de la conquêteMais mon amourmon doux mon tendre mon merveilleux amourde l’aube claire jusqu’à la fin du jourJe t’aime encore tu sais je t’aimeMoi je sais tous tes sortilègesTu sais tous mes envoûtementsTu m’as gardé de piège en piègeJe t’ ai perdue de temps en tempsBien sûr tu pris quelques amantsIl fallait bien passer le tempsIl faut bien que le corps exulteFinalement finalementIl nous fallut bien du talentPour être vieux sans être adultesO mon amour….Et puis le temps nous fait cortègeEt plus le temps nous fait tourmentMais n’est-ce pas le pire piègeQue vivre en paix pour des amantsBien sûr tu pleures un peu moins tôtJe me déchire un peu plus tardNous protégeons moins nos mystèresOn laisse moins le hasardOn se méfie du fil de l’eauMais c’est toujours la tendre guerreO mon amour …Mon doux mon tendre mon merveilleux amourDe l’aube claire jusqu’à la fin du jourJe t’aime encore tu sais je t’aime.Via la fan du « Grand Jacques »
Publié dans poésie
« Colloque sentimental »Verlaine
Paul Verlaine (1844-1896 )Colloque sentimentalDans le vieux parc solitaire et glacé,Deux formes ont tout à l’heure passé.Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles ,Et l’on entend à peine leurs paroles.Dans le vieux parc solitaire et glacéDeux spectres ont évoqué le passé.– Te souvient-il de notre extase ancienne ?-Pourquoi voulez -vous qu’il m’en souvienne ?-Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ?Toujours vois-tu mon âme en rêve ?- Non.-Ah ! les beaux jours de bonheur indicibleOù nous joignons nos bouches ! – C’est possible.– Qu’il était bleu , le ciel, et grand, l’espoir !-L’espoir a fui , vaincu, vers le ciel noir .Tels ils marchaient dans les avoines folles,Et la nuit seule entendit leurs paroles .( Fêtes galantes )Triste , pardon mais beau.Bisousmamynet
Publié dans poésie
La Tendresse
La tendresse -Jacques Brel (1959 )Pour un peu de tendresseJe donnerai les diamantsQue le diable caresseDans mes coffres d’argentPourquoi crois-tu la belleQue les marins au portVident leurs escarcellesPour offrir des trésorsA de fausses princessesPour un peu de tendresse.Pour un peu de tendresseje changerais de visageje changerais d’ivresseje changerais de langagepourquoi crois-tu la belleQ’au sommet de leurs chantsEmpereurs et ménestrelsAbandonnent souventPuissances et richessesPour un peu de tendresse.Pour un peu de tendresseJe t’offrirai le tempsQu’il reste de jeunesseA l’été finissantPourquoi crois-tu la belleQue monte ma chansonVers la claire dentelleQui danse sur ton frontPenché vers ma détressePour un peu de tendresse.Via Mamynet
Publié dans poésie
« le jardinier d’amour »
Rabindranath TagoreCrois à l’amour même s’il est source de douleur.Ne ferme pas ton coeur..Non, mon ami, Vos paroles sont obscures, je ne puis les comprendre.La joie est frêle comme une goutte de rosée, en souriant elle meurt.Mais le chagrin est fort et tenace.Laisse un douloureux amour s’éveiller dans tes yeux.Non , mon ami, vos paroles sont obscures, je ne puis les comprendre.Le lotus préfère s’épanouir au soleil et mourir, plutôt que de vivre en bouton un éternel hiver.Non mon ami, vos paroles sont obscures, je ne puis les comprendre.
Publié dans poésie
« Un poète »
Bonjour vousJ’ai eu la joie de recevoir un de « mes « cadeaux, hier, et c’est un livre que l’on m’a « piqué » deux fois et que je ne retrouvais pas : « Le jardinier d’amour » de Rabindranath Tagore ( 1861-1941 ). Ma mère l’adorait, et je suis ravie de l’avoir retrouvé. Une , joie, dans une journée.Voici un de ses poèmes:Je ne puis trouver le repos.J’ai soif d’infini.Mon âme languissante aspire aux inconnus lointains.Grand Au-Delà ,ô le poignant appel de la flûte!J’oublie, j’oublie toujours que je n’ai pas d’ailes pour voler, que je suis éternellement attaché à la terre.Mon âme est ardente et le soleil me fuit;je suis un étranger dans un pays étrange!Tu murmures à mon oreille un espoir impossible.Grand inconnu ô le poignant appel de ta flûte!J’oublie , j’oublie toujours que je ne sais pas le chemin, que je n’ai pas le cheval ailé.Je ne puis trouver la quiétude;je suis étranger à mon propre coeur.Dans la brume ensoleillée des heures langoureuses.Quelle immense vision de toi apparaît sur lebleu du ciel !Grand inconnaissable, ô le poignant appel de ta flûte!J’oublie, j’oublie que partout les grilles sont fermées dans la maison où je demeure solitaire !(Ce poème n’est-il pas actuel?,mamynet ?), et…Quand rapidement elle passa près de moi,le bout de sa robe me frôla.Comme d’une île unconnue vint de son coeur une soudaine et chaude brise de printemps.Un soufflle fugitif me caressa, et s’évanouit , tel s’envole au vent le pétale arraché à la fleur.Il tomba sur mon coeur comme un soupir de son corps et un murmure de son âme.Qui es-tu , lecteur, toi qui, dans cent ans, liras mes vers?Je ne puis t’envoyer une seule fleur de cette couronne printanière, ni un seul rayon d’or de ce lointain nuage.Ouvre tes portes et regarde loin.Dans ton jardin en fleurs, cueille les souvenirs parfumés des fleurs fanées d’il y a cent ans.Puisses-tu sentir, dans la joie de ton coeur, la joie vivante qui, un matin de printemps, chanta, lançant sa voix joyeuse par delà cent années.Qu’en pensez-vous ?BisousmamynetPS: photo de Rabindranath Tagore
Publié dans poésie
Auprès de mon arbre
Paroles et musique de Georges BrassensRefrainAuprès de mon arbre ,je vivais heureuxJ’aurais jamais dû m’éloigner d ‘ mon arbreAuprès de mon arbre,Je vivais heureuxJ’aurais jamais dû le quitter des yeux.J’ai plaqué mon chêneComme un saligaudMon copain le chêneMon alter egoOn était du même boisUn peu rustique un peu bruteDont on fait n’importe quoiSauf naturell’ ment les flûtesJ’ai maint’ nant des frênesDes arbres de JudéeTous de bonne graineDe haute futaieMais toi tu manques à l’appelMa vieill’ branche de campagneMon seul arbre de NoëlMon mât de cocagne.Refrain…Je suis un pauv’ typeJ’aurai plus de joieJ’ai jeté ma pipeMa viell’ pipe en boisQu ‘avait fumé sans s’ fâcherSans jamais m’ brûler la lippeL’ tabac d’ la vache enragéeDans mon coeur ni sur ma lippeLe goût d’ ma vielle pip’ en boissacré nom d’une pipe…………à suivreBisousmamynet
Publié dans poésie
La ville s’endormait( BREL (Les Marquises)
Publié dans poésie
LA SOLITUDE
Je l’ai trouvée devant ma porte
Publié dans poésie
le mal de vivre
BARBARA » Le mal de vivre »Çà
ne prévient pas, ça arriveÇa
vient de loinÇa
s’est traîné de rive en riveLa gueule en coinEt puis un matin, au réveilC’est presque rienMais c’est là, ça vousensommeille
Au creux des reins,Le mal de vivreLe mal de vivreQu’il faut bien vivreVaille que vivre.On peut le mettre en bandoulièreOu comme un bijou à la mainComme une fleur en boutonnièreOu juste à la pointe du sein.C’est pas forcément la misèreC’est pas Valmy, c’est pas VerdunMais c’est les larmes aux paupièresAu jour qui meurt,au jour qui vient.Le mal de vivre…Qu’ on soit de Rome ou d’AmériqueQu’on soit de Londres ou de PékinQu’on soit d’ Egypte ou bien d’AfriqueOu de la porte st -MartinOn fait tous la même prièreOn fait le même cheminQu’il est long quand on doit le faireAvec son mal au creux des reins,Ils ont beau vouloir nous comprendreCeux qui nous viennent les mains nuesNous ne voulons plus les entendreOn ne peut pas ,on n’en peut plus,Alors seule dans le silenceD’une nuit qui n’en finit plusVoilà que soudain on y penseA ceux qui n’en sont pas revenus.Du mal de vivreLeur mal de vivreVaille que vivre.Et sans prévenir ça arriveÇa
vient de loinÇa
s’est promené de rive en riveLe rire en coinEt puis le matin au réveilC’est presque rienMais c’est là ça vous émerveilleAu creux des reins.La joie de vivreLa joie de vivreOh viens la vivreTa joie de vivre.Paroles et musique de BarbaraMamynet
Publié dans poésie
Le pont Mirabeau
Guillaume Apollinaire (1880-1918)Sous le pont Mirabeau coule la Seine et nos amoursFaut-il qu’il m’en souvienne,la joie venait toujours après la peine.Vienne la nuit sonne l’heure les jours s’en vont , je demeure.Les mains dans les mains restons face à faceTandis que sous le pont de nos bras passe,Des éternels regards,l’onde si lasse.Vienne le jour sonne l’heure les jours s’en vont , je demeureL’amour s’en va comme cette eau couranteL’amour s’en va comme la vie est lenteEt comme l’espérance est violenteVienne la nuit sonne l’heure les jours s’en vont je demeurePassent les jours et les semainesNi temps passé ni les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heure les jours s’en vontJe demeure.AlcoolsMamynet
Publié dans poésie
Ecoutez la chanson bien douce
Publié dans poésie
« complainte de Rutebeuf »
(1230-1285) Que sont mes amis devenus, que j’avais si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés, je crois le vent les ôtés
Publié dans poésie
ELEGIES
Bonsoir
Publié dans poésie
Clément Marot
Clément Marot 1496-1544Plus ne suis ce que j’ai étéPlus ne suis ce que j’ai été,Et plus ne saurais jamais l’être,Mon beau printemps et mon étéOnt fait le saut par la fenêtre.Amour, tu as été mon maître,Je t’ai servi sur tous les Dieux.Ah si je pouvais deux fois naître,Comme je te servirais mieux !via Mamynet
Publié dans poésie
« chanson d’automne »
Paul Verlaine
Les sanglots longs des violons de l’automne
Blessent mon coeur d’une d’une langueur monotone Tout suffocant et blême quand sonne l’ heure
Je me souviens des jours anciens et je pleure;
Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte,
De çà de là , pareil à la .feuille morte.
Poèmes saturniens
Publié dans poésie
» Barbara »
Jacques PrévertRappelle-toi Barbara,Il pleuvait fort sur Brest ce jour là,Et tu marchais, épanouie ravie ruisselante, Sous la pluie ce jour là. Il pleuvait sans cesse sur Brest,Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais, et moi je souriais de même,
Rappelle-toi Barbara, toi que je ne connaissais pas,toi qui ne me connaissais pas.
Rappelle-toi Barbara, rappelle-toi quand même ce jour là
N’oublie pas, un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
« Barbara »
Et tu as couru vers lui sous la pluie; ruisselante ravie épanouie. Et tu t’es jetée dans ses bras.
Rappelle toi cela Barbara et ne m’en veux pas si je te tutoie.
Je dis tu à tous ceux que j’aime, même si je ne les ai vus qu’une seule fois.
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment, même si je ne les connais pas.
Rappelle-toi Barbara, n’oublie pas cette pluie sage et heureuse, sur ton visage heureux,sur cette ville heureuse.
Cette pluie sur la mer sur l’arsenal,sur le bateau d’Ouessant.
Oh Barbara, quelle connerie la guerre!
Qu’es-tu devenue maintenant ,sous cette pluie de fer
de feu d’acier et de sang.
Et celui qui te serrait dans ses bras amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest comme il pleuvait avant.
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé.
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage de fer d’acier et de sang
Tout simplement les nuages qui crèvent comme des chiens. Des chiens qui disparaissent au fil de l’eau sur Brest.
Dont il ne reste plus rien.
(tiré de mon 1er blog « ma tanière chaleureuse » Mamynet
Publié dans poésie